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 Affaire Rey-Maupin

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mimi
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mimi


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MessageSujet: Affaire Rey-Maupin   Affaire Rey-Maupin EmptyJeu 28 Nov - 14:37

L'affaire Rey-Maupin est un fait divers qui a eu lieu en région parisienne le 4 octobre 1994,marquant les esprits par sa violence,la jeunesse des protagonistes,leur personnalité (en particulier pour le silence de Florence Rey),le mystère qui l'entoure ainsi que par ses possibles motivations politiques.

Affaire Rey-Maupin 80131010

Florence Rey et Audry Maupin ont été présentés comme des révolutionnaires anarchistes ou du moins des militants proches de cette mouvance.

Affaire Rey-Maupin Pho7ac10

Audry Maupin et Florence Rey

Ce fait divers a relancé le débat sur la peine de mort en France.

Il a suscité un grand intérêt médiatique et a inspiré une importante production artistique.

Florence Rey fut surnommée par la presse la tueuse née ou la tueuse de flics.

La fascination qu'elle exerça est liée,pour une grande part,à sa photographie d'identité judiciaire qui la présente apparemment impassible,les bras croisés,le regard vide ou défiant,avec une légère écorchure sur la jouenote.

Les auteurs

Affaire Rey-Maupin 35176410

Florence Rey,née le 27 août 1975 à Argenteuil.

Bonne élève,éduquée dans un milieu catholique,son enfance est marquée par les hallucinations de son père atteint de schizophrénie.

Selon ses camarades de classe,elle était douce,serviable et extrêmement timide.

Elle aimait la nature et était passionnée par la littérature.

En 1993,elle rencontre Audry Maupin et entame ensuite des études de médecine puis de lettres à l'université de Nanterre.

Affaire Rey-Maupin 35176411

Audry Maupin,né le 20 avril 1972.

Il est issu d'un milieu ouvrier.

Passionné d'escalade,il était étudiant en philosophie à l'Université de Nanterre.

Il lisait Platon,Nietzsche et Hegel,mais également les penseurs anarchistes et situationnistes.

Les œuvres de Bakounine et La société du spectacle de Guy Debord semblent avoir eu une grande influence sur lui.

Audry Maupin était plus ou moins proche de la SCALP (Section carrément anti-Le Pen).

Ce réseau qui luttait contre le racisme et la xénophobie,regroupait au maximum une centaine de personnes dans la région parisienne,et était plutôt bien implanté à la faculté de Nanterre,où Maupin était inscrit en deuxième année de philosophie.

Rien n'indique bien sûr que ce réseau ait une quelconque responsabilité dans cette affaire,mais cela permet d'en cerner le contexte idéologique1.

Les deux participent activement au mouvement anti-CIP de mars 1994.

Puis après la fin de celui-ci,Audry Maupin,qui rêvait d'un nouveau Mai 68,se radicalise selon les témoignages de son père et de ses amis au procès.

Le couple abandonne alors ses études.

Ils se marginalisent,fréquentent le mouvement autonome et s'installent à Nanterre dans un squat au no 1 de la rue Becquet.

Les faits

Rencontre de Maupin et Dekhar

Audry Maupin,22 ans,fait la connaissance au mois de mai 1994,d'Abdelhakim Dekhar,28 ans.

Audry et Abdelhakim côtoient l'extrême gauche,les anarchistes et le milieu alternatif.

Abdelhakim Dekhar demeure à Aubervilliers et la porte de Pantin se situe sur son parcours.

Sa voiture a déjà été emmenée à la pré-fourrière de Pantin.

Il connaît donc les lieux et les habitudes des gardiens.

La pré-fourrière de Pantin

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Le 5 juillet 1994,Abdelhakim Dekhar achète un fusil à pompe à La Samaritaine pour la somme de 1 700 francs,sur présentation de sa propre carte d'identité.

Il propose à Audry Maupin d'attaquer la pré-fourrière,s'emparer des armes des gardiens et s'en servir dans des futures attaques de banques.

Il suffira d'attacher les gardiens avec leurs menottes.

L'endroit n'a pas de liaison radio,l'alerte ne risque donc pas d'être immédiate.

Cela laissera parfaitement le temps de s'échapper.

Le plan est simple et limpide.

Abdelhakim Dekhar réussit à convaincre Audry Maupin.

Le 29 septembre 1994,son amie Florence Rey,19 ans,se renseigne pour l'achat d'une arme par téléphone,à La Samaritaine.

Affaire Rey-Maupin 80129011

Le lendemain 30 septembre,elle va acquérir pour 2 370 francs,le second fusil à pompe,de marque Mossberg calibre 12,dans ce même magasin en montrant un passeport au nom d'Emmanuelle Coupart.

Le couple s'entraîne au tir dans la cave du pavillon.

Le lundi soir 3 octobre 1994,Audry Maupin et Abdelhakim Dekhar effectuent une reconnaissance à la pré-fourrière de Pantin.

L'équipée meurtrière

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Le mardi 4 octobre 1994 à 11 h 55, Florence Rey retire 400 francs dans un distributeur,place de la République à Paris.

Cet argent sert à acheter deux cagoules et des gants dans un magasin de moto.

L'après-midi de ce 4 octobre,Audry Maupin passe chez sa mère à Bezons dans le Val-d'Oisenote,chercher un outil pour « réparer sa cheminée ».

En réalité,l'outil en question va servir à scier les crosses des fusils.

Le plan est le suivant : Florence Rey et Audry Maupin prendront le RER,Abdelhakim Dekhar se rendra seul à Pantin.

Ils se retrouveront tous les trois à la pré-fourrière.

Abdelhakim Dekhar est chargé de faire le guet.

Florence Rey et Audry Maupin passeront par le grillage,côté périphérique et attaqueront la guérite des gardiens.

Leur sortie se fera par l'entrée principale,rue de la Marseillaise.

Ensuite,le trio regagnera leur squat de Nanterre par le métro.

20 h 10 : Florence Rey et Audry Maupin sont à la gare du RER Nanterre-Ville.

Affaire Rey-Maupin 80130611

Les deux fusils,les munitions et les cagoules sont dissimulés dans un sac de sport.

Après quelques changements,ils arrivent à la station de métro Porte de Pantin,empruntent l'avenue Jean-Jaurès,passent sous le pont et se dirigent vers la pré-fourrière où les attend Abdelhakim Dekhar.

21 h 25 : Florence Rey escalade la première le grillage de deux mètres.

Audry Maupin à son tour franchit la clôture.

Ils enfilent leurs cagoules et atteignent la guérite des gardiens.

La porte du local est enfoncée et Audry Maupin crie : « Allez,couchez-vous !

Face contre terre.

Vos flingues !

Vos menottes ! ».

Mais les deux gardiens sont dépourvus de menottes et aucun moyen de les attacher au radiateur.

Hésitation dans la voix de Florence,« Ne bougez pas,couchez-vous ! ».

Audry Maupin sort une bombe lacrymogène,asperge les visages des gardiens,arrache les fils du téléphone et s'empare des armes,des révolvers Manurhin de calibre 38.

Florence Rey et Audry Maupin s'enfuient et franchissent l'enclos.

Un témoin,Pierre Quesnay,39 ans,musicien,circule en voiture à proximité du portail,« intrigué par trois personnes qui dégagent une énergie très particulière.

Ce groupe était dans un état d'excitation tel que j'ai été obligé de m'arrêter.

Les deux hommes et la femme ouvrent un sac de sport et en sortent une arme de poing,qui se retrouve entre les mains du plus petit homme ».

Le signalement correspond à Abdelhakim Dekhar… qui sans plus attendre,se sauve le premier.

Un des gardiens,François Restoul,37 ans,encore commotionné,sort de la guérite et a juste le temps de voir Abdelhakim Dekhar courir rue de la Marseillaise.

Pris de panique,Florence Rey et Audry Maupin se croient poursuivis et ne peuvent plus rattraper leur complice.

Au niveau du périphérique,un taxi attend que le feu passe au vert.

Alors que le couple devait reprendre le métro pour le retour,Florence Rey court au milieu de la rue et se précipite sur le taxi à l'arrêt.

Elle ouvre la porte arrière gauche de la Peugeot 405 break et s'assoit la première.

Audry Maupin surpris par la réaction de Florence,est obligé de suivre.

Un pas supplémentaire dans l'escalade criminelle.

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À l'intérieur du taxi se trouve un passager,le docteur Georges Monnier.

Le chauffeur de taxi,Amadou Diallo s'emporte

« Vous voyez bien que j'ai déjà un client »,mais Audry Maupin pointe son revolver sur la nuque du chauffeur et le menace : « Emmène-nous à Nation,et surtout pas d'histoire ! ».

De la place de la Nation,le couple prendra le métro pour rejoindre Nanterre.

Le taxi emprunte le périphérique à vive allure.

Audry Maupin demande les papiers d'identité au chauffeur et au passager,afin de connaître leurs adresses garanties de leur silence et protéger ainsi leur fuite.

Le docteur obtempère.

Amadou Diallo pris de frayeur,assure qu'il ne peut conduire et chercher ses papiers en même temps.

Audry Maupin s'énerve,« Tu te fous de notre gueule ! » et Florence renchérit,après avoir fouillé la sacoche du chauffeur,« Tu vas me les donner ou je t'arrache l'oreille ! ».

Georges Monnier propose que le chauffeur arrête son taxi pour lui permettre de donner ses papiers,essaie de dédramatiser autant que possible,la situation : « je suis médecin,restez calmes,on vous déposera à Nation.

Tout se passera bien ».

Aucune réponse du couple.

Le médecin enchaîne,« Écoutez,vous êtes jeunes,vous n'avez pas l'air méchants,soyons calmes ».

Florence Rey l'interrompt : « Pas de psychologie,docteur Freud ! ».

Le chauffeur refuse toujours de remettre ses papiers d'identité.

Audry Maupin menace à nouveau,mais rien n'y fait.

21 h 35 : Place de la Nation,le feu au carrefour du boulevard de Charonne et le cours de Vincennes est au rouge.

En face une Renault 19 blanche de la police,en patrouille.

À l'intérieur trois policiers.

Amadou Diallo aperçoit leur voiture et dans un geste désespéré,décide de provoquer un accident.

Le chauffeur de taxi,pris en otage,brûle le feu et vient percuter violemment la voiture de police.

Les trois fonctionnaires,abasourdis,sortent du véhicule pensant à un accrochage,tandis qu'Amadou Diallo hurle : « ils veulent me tuer !

Ils veulent me tuer ! ».

Audry Maupin aussitôt ouvre le feu à bout portant sur un des policiers,avec l'un des revolvers de Pantin,par la vitre ouverte du taxi avant gauche.

Le policier Thierry Maymard,30 ans,fait face à Audry Maupin,à une distance d'un mètre cinquante environ et s'effondre sans avoir eu le temps de faire usage de son arme.

Audry Maupin tire une seconde fois sur le deuxième gardien de la paix qui tombe à son tour,près de la Renault 19.

Laurent Gérard,25 ans,est touché dans le dos,alors qu'il tentait de se protéger,sans avoir eu la possibilité comme son collègue,de se servir de son arme.

Le chauffeur de taxi Amadou Diallo,49 ans,s'échappe du taxi et succombe aux tirs d'Audry Maupin.

Le troisième policier,Régis Decarreaux,33 ans,riposte.

Florence Rey depuis la place arrière du taxi,se met aussi à tirer.

Le médecin profite de la confusion générale,ouvre sa portière et se glisse par terre,hors de la voiture.

Les détonations se font l'écho des échanges de coups de feu.

Des cris retentissent.

Deux passants sont atteints par des balles perdues : une élève infirmière de 20 ans,Émmanuelle Veron est touchée à la hanche et Alain Roussel,43 ans,au cuir chevelu.

La voix du gardien de la paix Régis Decarreaux,se fait entendre : « Couchez-vous !

Couchez-vous ! ».

Florence Rey est maintenant à l'extérieur du taxi,agenouillée,une cartouchière en bandoulière,en train de recharger son fusil à pompe.

Audry Maupin est blessé à la jambe.

Florence Rey tente de faire revenir le médecin en le menaçant de son arme,pour qu'il soigne son compagnon blessé,mais en vain.

Le docteur Monnier a juste le temps de se réfugier derrière un réverbère.

Le troisième policier est aussi blessé,mais continue de tirer en direction du taxi,puis finit par céder du terrain face aux tirs du jeune couple.

Audry Maupin s'empare des armes de service des gardiens à l'agonie et abandonne un des fusils à pompe.

21 h 40 : Une Renault Supercinq noire est à l'arrêt,stoppée par la fusillade,comme d'autres véhicules.

Les deux passagers,Jacky Bensimon et son cousin,sont accroupis derrière leur voiture.

Audry Maupin se dirige vers eux et prend le conducteur Jacky Bensimon en otage.

Florence Rey monte à l'arrière du véhicule et Audry Maupin s'installe devant : « Allez,roule,roule,tu vas nous sortir de là ! ».

Les avenues sont bloquées et les périphériques sont à éviter.

La seule issue possible est de franchir la porte de Vincennes et de se diriger vers Saint-Mandé.

Une voiture de police alertée par un message radio aperçoit le véhicule,tente de le rejoindre,essuie des tirs et se trouve distancée.

Jacky Bensimon engage une course effrénée,« devant moi,toujours des voitures.

Impossible de doubler.

Si.

Là,j'ai le temps.

Je double.

Mais juste au moment où j'arrive à la hauteur de la voiture qui roule devant moi,en voici une autre qui surgit en face.

Vite,je me rabats sur la voiture de droite.

Je tape.

C'est comme dans un film.

Tous klaxonnent.

Moi aussi,je klaxonne et fais des appels de phare.

Feu rouge.

Je passe entre les voitures de droite et de gauche,créant une troisième file.

Feu rouge,je continue,heurte une voiture et continue.

Je ne sais plus où aller ».

Au bois de Vincennes,un motard, Jean-Luc Poulouin,s'est lancé à leur poursuite.

Florence Rey essaie de tirer,mais le fusil ne fonctionne pas.

Elle passe l'arme à son ami.

Le motard de police se rapproche de la voiture.

Audry Maupin tire à travers la vitre arrière qui explose.

Florence Rey reprend le fusil à pompe.

Une balle ricoche sur la mentonnière du casque.

Sous le choc,Jean-Luc Poulouin perd le contrôle de sa moto,qui glisse dans une gerbe d'étincelles.

Le pilote n'est que légèrement blessé et s'en sort miraculeusement.

21 h 45 : La voiture arrive route de Gravelle.

Dans un grand virage,Jacky Bensimon découvre à quatre cents mètres environ,un barrage de police gyrophares allumés.

Les policiers sont en position de tir.

Florence Rey commande : « Vas-y,roule,roule si tu t'arrêtes,j'te bute ! »,en appuyant son fusil à pompe dans le dos de l'otage.

À cent mètres du barrage,Jacky Bensimon saisit le frein à main.

Le véhicule fait deux tête-à-queue et s'immobilise.

L'otage s'éjecte de la voiture et crie de toutes ses forces : « Je suis un otage ! ».

Les renforts arrivent de toutes parts et encerclent les fugitifs.

Un motard,Guy Jacob,37 ans,couche sa moto sur la chaussée et s'approche du véhicule.

Nouvel échange de coups de feu.

Audry Maupin,positionné à l'avant droit de la voiture,le vise et tire avec le Manurhin dérobé à Pantin.

Guy Jacob vacille et alors qu'il se trouve à l'arrière de la voiture,une seconde balle issue du fusil à pompe,le frappe.

Un autre gardien de la paix Sébastien Bloudeau,24 ans,est touché à la tête.

Le véhicule est criblé de balles.

Audry Maupin,atteint par plusieurs projectiles,s'effondre.

Jacky Bensimon,pris pour un complice,est blessé au genou au cours de la fusillade par un tir de policier.

Florence Rey s'est recroquevillée entre les sièges.

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Elle embrasse son compagnon,puis se laisse emmener par les forces de l'ordre.

Il est 21 h 50.

Audry Maupin est grièvement blessé et meurt le lendemain,5 octobre 1994 à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre à 22 h 15,sans avoir repris connaissance.

« En trente minutes,cinq personnes,dont trois policiers,ont été tuées.

Depuis bien longtemps,la capitale n'avait pas connu un tel bain de sang »,écrit le journaliste Frédéric Couderc.

Les victimes

Le bilan humain de la double fusillade,place de la Nation et du bois de Vincennes,est extrêmement lourd :


Amadou Diallo,quarante-neuf ans,chauffeur de taxi à Paris depuis dix-neuf ans,marié,cinq enfants,est décédé à 22 h 7,le mardi 4 octobre 1994.

Affaire Rey-Maupin 80149810

Thierry Maymard,trente ans,gardien de la paix à Paris,marié à Nicole,gardien de la paix,deux enfants,est décédé à 22 h 34,le mardi 4 octobre 1994.

Laurent Gérard,vingt-cinq ans,gardien de la paix à Paris,sa compagne Sabine est élève infirmière,est décédé à 22 h 49,le mardi 4 octobre 1994.

Affaire Rey-Maupin 80130210

Guy Jacob,trente-sept ans,motard de la police nationale,marié à Brigitte,gardien de la paix,deux enfants,est décédé à 1 h du matin,le mercredi 5 octobre 1994.

Les policiers Régis Decarreaux et Sébastien Bloudeau,le premier blessé place de la Nation et le second route de Gravelle,sont hospitalisés respectivement aux hôpitaux Henri-Mondor et La Pitié-Salpêtrière.

Leurs vies ne sont pas en danger.

Le policier Jean-Luc Poulouin est blessé légèrement lors de la course poursuite au bois de Vincennes.

Deux passants sont blessés place de la Nation : Emmanuelle Véron,élève infirmière de 20 ans,atteint par une balle à la hanche gauche est hospitalisée à La Pitié-Salpêtrière.

Alain Roussel,âgé de 43 ans,touché au cuir chevelu est amené à l'hôpital Saint-Antoine.

Leurs vies ne sont pas en danger.

L'otage Jacky Bensimon est blessé au genou dans la confusion de la fusillade du bois de Vincennes,par une balle qui provient de l'arme d'un policier.

Il est emmené à l'Hôtel-Dieu où il est hospitalisé jusqu'au 15 octobre 1994.


ne pas mettre de commentaire svp car le topic est pas finie,merçi
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